Les tabous du constitutionnalisme en Afrique « francophone »
« Les tabous du constitutionnalisme en Afrique francophone » interroge la crédibilité et l’effectivité des mécanismes prévus par les constitutions. Quels contre-pouvoirs imaginer face aux chefs d’État ? Faut-il ou non proscrire des limites au renouvellement des mandats présidentiels ? Quelle place attribuer à l’ethnie et aux populations dans le dispositif constitutionnel ? Quel rôle conférer aux armées ? Doit-on se dispenser des élections dont on dit qu’elles sont sources de nombreuses crises ?
Autant de questions taboues, de non-dits et d’interdits que viennent briser les auteurs de ce dossier, qui s’étaient retrouvés pour des échanges intenses à Lomé en 2011, à partir d’exemples précis, notamment tirés de l’Afrique francophone.
Le dossier vient bousculer un constitutionnalisme souvent conçu comme ineffectif, tributaire de règles et principes pensés ailleurs, violé et instrumentalisé par les gouvernants et ignoré des gouvernés, et surtout impuissant à promouvoir la démocratie.
Le constitutionnalisme est devenu un élément de la vie politique en Afrique, mais il est aussi mis à l’épreuve. Et l’époque est à la recherche de nouveaux paradigmes et approches plus conformes aux sociétés et plus aptes à promouvoir la démocratie.
Le débat et la controverse sont ouverts, avec les contributions de Jean du Bois de Gaudusson, Dodzi Kokoroko, Guy Rossatanga-Rignault, Fabrice Hourquebie, Alain Ondoua, Ismaïla Madior Fall, Soubahimbane Sambou et Alexis Essono Ovono.
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