La réforme du secteur de l’électricité au Ghana et en Tanzanie

L’énergie en Afrique : les faits et les chiffres
Rapports de pouvoir, diffusion du savoir et appropriation
Par Oliver Johnson
Français

Aujourd’hui encore, les infrastructures électriques en Afrique sont inefficaces, peu fiables et inéquitablement réparties – une réalité qui explique les déclarations théoriques appelant à d’indispensables réformes. Mais il est difficile de dire si ces nouveaux discours intègrent ou non l’histoire en dents de scie des réformes du secteur de l’électricité du continent. Cet article éclaire les trajectoires actuelles de développement en tirant les enseignements des réformes menées dans les années 1990 et 2000 au Ghana et en Tanzanie. L’auteur analyse l’influence de la réforme du secteur de l’électricité sur les processus économiques engagés dans ces deux pays, ainsi que leurs limites. Il examine les rapports de force en termes de pouvoir, de savoir et d’appropriation entre la Banque mondiale, qui a financé et promu les réformes, les gouvernements bénéficiaires, qui les ont mises en œuvre, et les entreprises publiques concernées, souvent rétives à leur introduction.

Mots-clés

  • réforme
  • électricité
  • Ghana
  • Tanzanie
  • Afrique subsaharienne
  • Banque mondiale
  • pouvoir
  • savoir
  • appropriation
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