Élections de 2011 au Nigeria. Démocratie affirmée, violences exacerbées
Considérées comme les plus
transparentes depuis l’avènement du
pouvoir civil en 1999, les élections du printemps 2011 au Nigeria ont été
pourtant marquées par les pires
violences électorales.
Pour expliquer ce paradoxe, Afrique
contemporaine propose de suivre les
faits et gestes d’un parti politique en campagne, le rôle crucial du monde
universitaire mobilisé pour encadrer le mieux possible les élections, tout comme les différentes étapes historiques de la lutte contre les abus électoraux.
Alors que les élites politiques font des élections un outil de maintien de leurs privilèges et de détournement des finances publiques, avec la complicité de parrains et de milices armées privées, les violences croissent à mesure que
s’enracine le principe de gouvernement civil. Au Nigeria, les élections sont tout autant une mise en œuvre purement formelle d’un mode de sélection des dirigeants qu’un réel pouvoir donné à la démocratie.
Ce numéro d’Afrique contemporaine
aborde également les débuts semés d’embûches d’un nouvel État africain, le Sud-Soudan, et le phénomène zargina dans le nord du Cameroun.
Pages 7 à 9
Pages 11 à 22
Pages 23 à 34
Pages 35 à 59
Pages 61 à 74
Pages 75 à 87
Pages 89 à 103
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Pages 154 à 156
Pages 157 à 159
Pages 159 à 161
Pages 161 à 163
Pages 163 à 165