Quel potentiel pour les approches coopératives et collectives pour l’habitat populaire ?

Dossier
Éléments du débat, grille d’analyse et exemples burkinabé et kenyan
Par Claire Simonneau, Éric Denis, Issa Sory
Français

Les approches coopératives et collectives pour l’habitat populaire auto-construit sont l’objet d’une attention renouvelée, alors que sont pointés les besoins en logements dans les pays africains en transition urbaine rapide. S’appuyant sur une discussion de la notion de « communs », cet article pointe trois enjeux clés à prendre en compte pour que les projets d’habitat participent à l’inclusion urbaine : la sécurisation des droits d’usage du sol, la participation des habitants à la conception des projets locaux et un contrôle des prix en mesure de contenir la spéculation foncière. Il présente ensuite deux études de cas empiriques, au Burkina Faso et au Kenya. Les limites et contradictions émanant des terrains invitent à s’interroger sur la portée réelle de ces expérimentations dans des contextes restant favorables à l’approche propriétariste du foncier, mais aussi sur leur potentiel de préfiguration d’autres manières de produire l’habitat, portées par les habitants.

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  • Community Land Trust
  • spéculation
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