Bouna, une « instabilité permanente » ?

Côte d’Ivoire, le retour de l’éléphant ?
Foncier, autorité et violence post-conflit en Côte d’Ivoire dans la longue durée
Par Jeremy Speight
Français

La fragilité de la paix dans la Côte d’Ivoire d’après la crise postélectorale est manifeste dans le nord-est du pays, dans la ville de Bouna et ses campagnes alentours. Depuis 2011, les tensions se sont accrues entre éleveurs peul, agriculteurs lobi et « autochtones » koulango. Fin mars 2016, les luttes pour l’utilisation des terres ont trouvé leur apogée dans un affrontement violent entre membres des communautés lobi et peul à Bouna, qui s’est soldé par plus de vingt morts, trente blessés et mille personnes déplacées. Comment expliquer la précarité de la paix post-conflit à Bouna ? Cet article historicise les causes structurelles de cette violence en analysant les évolutions des relations de pouvoir régissant l’utilisation des terres dans la longue durée.

Mots-clés

  • Côte d’Ivoire
  • Bouna
  • foncier
  • conflit
  • post-conflit
  • fragilités
  • instabilités
  • migration
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