Peut-on parler de « seigneurs de guerre » dans la zone sahélo-saharienne ?

Quelles retombées des printemps arabes sur l'Afrique subsaharienne ?
Entre vernis idéologique et crime organisé
Par Christian Bouquet
Français

Une approche de géographie politique permet de donner à la crise sahélo-saharienne un éclairage particulier. Ainsi sont soulignés le rôle des conditions naturelles dans la vulnérabilité et la fragilité des populations, obligées d’être mobiles pour survivre, le poids de l’histoire, mal connue mais fort bien assumée par les générations d’aujourd’hui, la dynamique démographique, plus inquiétante que réconfortante, et la déliquescence des États, qui ne sont plus en mesure de contrôler leurs territoires. Dans ce contexte, les recompositions spatiales auxquelles nous assistons relèvent-elles davantage d’une volonté de faire prévaloir un islam plus radical que du crime organisé par des seigneurs de guerre, fussent-ils jihadistes ?

Mots-clés

  • Sahara
  • zone sahélo-saharienne
  • zones grises
  • Mali
  • AQMI
  • états faillis
Voir l'article sur Cairn.info